Après une interruption liée à la crise sanitaire, le Service National Universel (SNU) a été relancé par le gouvernement. L’AFOCAL avait marqué sa méfiance envers le dispositif, en raison notamment du flou concernant la liberté de conscience, et sur la concurrence évidente entre cette forme d’engagement obligatoire et les responsabilités prises par des jeunes dans les mouvements qui composent notre association.
Nous avons profité de la suspension de l’opération pour vous consulter, et pour porter la parole de nos organisations auprès de Madame Sarah El Haïry, Secrétaire d’Etat chargée de la jeunesse et de l’engagement. S’en est suivi un travail avec la Sous-direction SNU du Ministère de l’Education Nationale, avec l’administration locale et avec divers collectifs.
Alors que se termine tout juste les séjours de cohésion 2021, il est trop tôt pour en dresser le bilan. Mais nous le ferons d’autant mieux cette année que plusieurs de nos collaborateurs ont pu s’impliquer dans la réalisation de ces actions qui ont touché, entre le 21 juin et le 2 juillet, 180 000 volontaires de 15 à 17 ans.
Désormais, c’est la phase délicate des « Missions d’Intérêt Général » (MIG) qui requiert notre attention. L’AFOCAL et ses partenaires, présentés comme des lieux pouvant accueillir ces MIG, ne manqueront pas d’être sollicités. Ceci pour offrir une chance supplémentaire à des jeunes de s’engager pour des causes et des valeurs qui les portent et les font vibrer.
Il restera à prendre une position définitive dans les mois à venir. En effet, après l’expérimentation sur la base du volontariat, c’est toujours la logique obligatoire qui semble prévaloir en cas de généralisation du dispositif d’ici 3 ou 4 ans.